Le comité contre la lapidation

 

 

Ceci est un extrait d'un article du site Iran-Resist, il donne des éléments intéressants sur la situation de l'Iran ces derniers mois. Il rélève l'instrumentalisation opérée sur les médias étrangers qui se sont emparé de l'affaire Sakineh,

sans peut être mieux voir combien tout cela rendait service au pouvoir iranien. Il ne faut pas pour autant baisser les bras, même si cette manipulation semblait visible depuis un certain temps, Sakinet est toujours en prison et risque toujours l'execution pas lapidation.

extrait:

 

C’est pourquoi il y a un an quand 1 million de personnes étaient quotidiennement dans les rues pour renverser le régime, il n’y a eu aucun soutien d’Obama et les autres Etats démocratiques et les journalistes ont prétexté une interdiction de circuler ( !) pour ne pas diffuser les images de ce soulèvement !

La raison est simple et effrayante : Washington a besoin d’une alliance avec les mollahs iraniens, chiites et persanophones pour contrôler deux sites vitaux pour son avenir : l’Asie Centrale (musulmane et persanophone) et le Cashmire (chiite) qui lui permettraient de priver la Chine d’une source majeure de gaz tout en créant une base-arrière de soutien aux Ouïghours. Cette alliance lui permettrait aussi de prendre le contrôle des chiites pour créer une grande république chiite englobant le Sud pétrolier iranien, le Sud pétrolier irakien et le Nord pétrolier saoudien en réponse au refus de l’Arabie Saoudite de reconduire le droit d’exclusivité accordée aux Etats-Unis en 1946. De leur côté, les Européens censurent les nouvelles de l’agitation sociale car ils ne veulent pas perdre des contrats pétroliers très avantageux cédés par les mollahs corrompus.

L’intérêt pour le maintien de ce régime a poussé Washington a mettre sur pied des opposants bidons en faveur d’un régime islamique soi-disant démocratique pour créer un pouvoir mixte composé de ses pions affairistes et des mollahs qui ont le pouvoir d’ordonner le Jihad contre la Chine. En France, l’animation médiatique de cette fausse opposition a été confiée à Bernard-Henri Lévy. Nous le retrouvons à l’origine d’une pétition dans cette affaire de lapidation, mais on ne le verra pas soutenir des opposants qui veulent un Iran laïque comme le souhaitent les Iraniens après 30 ans d’islamisme. [1]

Nous vous demandons de ne pas participer à cette campagne médiatique et nous vous prions de nous aider à combattre le régime des mollahs et ceux qui veulent le remplacer par un autre islamisme.

De plus cela n’aidera pas la pauvre Sakineh car les mollahs n’hésiteront pas à en faire la vedette d’un feuilleton tragique et à rebondissements pour que l’on ne parle plus de la situation sociale en Iran. Le régime a déjà agi de cette manière avec la pauvre Delara Darabi qui avait aussi parmi ses avocats (ou intermédiaires média) Maître Mostafai. Après plusieurs années de show médiatique, elle a été pendue. 

 

 

Plus sur la lapidation

                                                              

  La séance de lapidation est publique. Le code pénal de la République Islamique, articles 102 et 104, définit les conditions de la lapidation : « Les pierres utilisées pour infliger la mort par lapidation ne devront pas être grosses au point que le condamné meure après en avoir reçu une ou deux. Elles ne devront pas non plus être si petites qu'on ne puisse leur donner le nom de pierre. La taille moyenne est choisie généralement afin de faire expier la faute par la souffrance ».

- Les lapideurs doivent rester à distance d’une quinzaine de mètres de leur cible et choisir avec soin leurs pierres : Les pierres coupantes sont choisies pour leurs arrêtes effilées qui provoquent les saignements les plus spectaculaires. Une pierre coupante doit de préférence être lancée au visage du condamné. Les pierres rondes nécessitent moins de précision car elles sont efficaces partout. Elles sont idéales pour briser les os et provoquer les hémorragies internes fatales.

 

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